Conférence sur la pornographie abordée sous l’angle du terrorisme public et privé, une plaidoirie magistrale de Andrea Dworkin

Conférence sur la pornographie abordée sous l’angle du terrorisme public et privé, une plaidoirie magistrale de Andrea Dworkin

Andrea Dworkin’s Keynote Speech at a January 1985 Pornography Awareness conference at Duke University, Durham, North Carolina.

( http://andreadworkin.com/index.html )

Conférence sur la pornographie abordée sous l’angle du terrorisme public et privé, une plaidoirie magistrale de Andrea Dworkin

Elle aborde :

– le contenu des films pornographiques ;

– ce qu’est la pornographie en terme politique, comme attaque de nos droits fondamentaux au nom des principes constitutionnels (toute image d’humiliation et de maltraitance, jusqu’à la torture, commises contre une femme sont protégés par les deux labels légaux du “divertissement” et du “free speech”) ;

– l’indécence sexiste qui motive les recherches sur l’impact de la pornographie sur “les gens” (ie sur les hommes) ;

– la non pertinence de la notion de consentement pour qualifier le préjudice subi par la victime ;

– définition claire et simple de la subordination ; du silence politique ; de la censure ;

– rappel historique sur le premier amendement, et son but : protéger les droits de propriété esclavagiste qu’avaient ses pères fondateurs ;

– dénonciation de l’incompatibilité radicale qui existe entre existence de la pornographie et garantie de droits fondamentaux ;

– explication rapide de l’intérêt politique, du contenu et des limites de l’amendement de la loi, définissant la pornographie comme une forme de discrimination sexiste, et donnant la possibilité de poursuivre les pornographes qui auraient obtenu leurs images par la contrainte – les images du viol font désormais partie du viol et ne relèvent plus de la liberté d’expression des pornographes. Cet amendement est un exemple à suivre si nous voulons contrer la machine de guerre armée et dressée contre nous par les pornographes.

Andrea Dworkin’s Keynote Speech at a January 1985 Pornography Awareness conference at Duke University, Durham, North Carolina.

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