Communiqué à l’occasion du 25 Novembre, journée internationale contre les violences faites aux femmes
« L’année 2010 déclarée Grande Cause Nationale dans la lutte contre les Violences faites aux Femmes »
Une loi a été votée en février 2010 qui a été jugée insuffisante par de nombreuses associations. Comme beaucoup de lois portées auparavant par les parlementaires et concernant la protection des femmes, il y a à craindre que l’effet d’annonce ne fasse long feu.
Au quotidien la situation n’évolue pas. Il n’est pas un jour qui ne soit porteur d’un événement, d’un fait divers relatif à des violences dont une femme, une adolescente, une fillette soient l’objet.
Il reste inacceptable que les femmes demeurent les victimes de violences encore trop souvent ignorées, rarement dénoncées et dont les plaintes sont toujours difficilement reçues.
Ces violences que les femmes doivent endurer perdurent : violences des coups violence des mots, violence physique, violence morale, violence conjugale violence au travail, violence sexuelle, harcèlement, domination, esclavage, domesticité, asservissement, violences multiples que le temps ne parvient pas à réduire.
Depuis le début de cette année, la liste des femmes victimes ne cessent de s’allonger et malheureusement certaines y perdent la vie, laissant derrière elles des familles détruites.
Nous ne pouvons plus accepter cela. Nous ne pouvons plus cautionner le silence qui entoure ces meurtres.
Les victimes doivent mieux être protégées de leurs agresseurs. L’éloignement de ces derniers doit être garanti. Les lieux d’accueil des victimes doivent se multiplier et l’accompagnement psychologique doit se renforcer.
Au-delà de la prise de conscience qui a conduit encore à légiférer, nous demandons une réelle mise en œuvre des mesures qui en découlent pour une meilleure prise en charge de ce fléau encore trop répandu.
Contact : monique.dental@orange.fr
Réseau Féministe « Ruptures » 38 rue Polonceau 75018 PARIS