Projection-débat autour du film : « Sur les traces de Madeleine Pelletier »

Projection-débat autour du film : « Sur les traces de Madeleine Pelletier »

INVITATION

 

Projection-débat autour du film : « Sur les traces de Madeleine Pelletier »

De Florence Dorrer-Sitoreux, chargée de production dans le documentaire 

En présence de la réalisatrice., organisée dans le cadre de notre action « Mémoire et transmission des droits des femmes et du féminisme ». Retenez la date !

Samedi 4 octobre 2025 de 14h30 à 17h30

Maison des Associations 181 avenue Daumesnil 75012 Paris

  • Déroulé de la réunion :

Mot d’accueil : Emmanuelle Pierre-Marie, maire du 12ème arrondissement (sous réserve)

Introduction : Marie-Josée Salmon, Réseau Féministe « Ruptures »

Présentation du film : Florence Dorrer-Sitoleu.

A l’issue de la projection, le débat qui suivra avec l’assistance sera animé par Monique Dental, Réseau Féministe « Ruptures ».

Entrée libre, merci de diffuser sans modération à vos contacts.

Qui est Madeleine Pelletier ? Peu connue du grand public, Madeleine Pelletier (1874-1939) a occupé une place primordiale, un peu à part, dans l’histoire du féminisme. Combattante radicale contre l’esclavage des femmes, elle brilla dans des domaines réservés aux hommes : les sciences et la politique. En 1903, elle fut la première femme admise à l’internat des asiles d’aliénés.

Elle transgressa tous les interdits : porter un costume masculin avait pour elle une signification politique : « Mon costume dit à l’homme : je suis ton égal. » Elle voulait, en effet, une égalité absolue entre les sexes par la voie d’une « virilisation » des femmes, au grand dam des féministes. Alors que les femmes étaient réduites à leur destin biologique, elle s’engagea en théorie mais aussi en pratique en faveur de l’avortement. Elle le paya très cher par son internement à l’asile.

Madeleine Pelletier n’est-elle pas, par bien des aspects, notre contemporaine ? La richesse et la modernité de sa pensée, ainsi que la vigueur de son action ne doivent pas tomber dans l’oubli.

 

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